Le stress - Savoir utiliser le stress - Pédagogie
CHAPITRE IV : LE STRESS
Effet et gestion du stress
Réaction face au stress
Lorsque le corps est soumis à un stress important, comme lors d'une agression, il réagit en mettant en place un ensemble de réactions physiologiques visant à lui permettre de faire face à la situation.
Voici les principales réactions physiologiques qui peuvent se produire lors d'une montée de stress :
- La fréquence cardiaque augmente :
Le cœur bat plus vite pour envoyer plus de sang et d'oxygène aux muscles, ce qui peut améliorer les performances physiques. - La respiration s'accélère :
La respiration s'accélère pour fournir plus d'oxygène aux muscles et aux organes, ce qui peut améliorer les performances physiques. - La pression artérielle augmente :
La pression artérielle augmente pour envoyer plus de sang aux organes vitaux et aux muscles, ce qui peut améliorer les performances physiques. - Les muscles se tendent :
Les muscles se tendent pour être prêts à agir, ce qui peut améliorer les performances physiques. - La production de cortisol augmente :
Le cortisol est une hormone du stress qui peut aider à réguler les réactions physiologiques liées au stress.
En résumé, lors d'une montée de stress, le corps réagit en mettant en place une réponse de lutte ou de fuite, qui vise à améliorer les performances physiques. Cependant, si le stress est trop intense ou prolongé, ces réactions physiologiques peuvent avoir des effets négatifs sur votre capacité à prendre une décision et sur votre santé. Il est donc important de gérer le stress de manière adéquate pour éviter ces effets indésirables.
Flight or fight
La réaction de lutte ou de fuite, également appelée réaction de "flight or fight" (vol ou combat en anglais), est un mécanisme de défense instinctif qui se met en place lorsque le corps est soumis à un stress intense, comme lors d'une agression. Cette réaction a pour but de permettre au corps de faire face à la situation de manière efficace.
Voici comment se déroule la réaction de lutte ou de fuite :
- Détection du stress :
Le cerveau détecte une situation de stress et active le système nerveux sympathique, qui est chargé de réguler les réactions physiologiques liées au stress. - Montée d'adrénaline :
Le système nerveux sympathique libère de l'adrénaline, une hormone du stress, qui permet de mettre en place les réactions physiologiques nécessaires pour faire face à la situation de stress. - Réactions physiologiques :
Les réactions physiologiques dépendent de la nature de la situation de stress. Si le danger est immédiat et physique (comme lors d'une agression), le corps réagit en mettant en place une réponse de lutte, qui vise à améliorer les performances physiques (accélération de la respiration, augmentation de la fréquence cardiaque, etc.). Si le danger est plus distant ou moins immédiat (par exemple, lors d'une situation de stress au travail), le corps peut réagir en mettant en place une réponse de fuite, qui vise à éviter le danger (augmentation de la vigilance, réduction de l'appétit, etc.). - Fin de la réaction :
Une fois la situation de stress terminée, le cerveau active le système nerveux parasympathique, qui permet de réguler les réactions physiologiques et de ramener le corps à un état de calme.
En résumé, la réaction de lutte ou de fuite est un mécanisme de défense instinctif qui se met en place lorsque le corps est soumis à un stress intense. Elle vise à améliorer les performances physiques et à faire face à la situation de manière efficace.
Stupeur
La réponse « Flight or Fight » face a une situation de stress n’est pas la seule possibilité de réaction chez l’homme.
Nous pouvons aussi être sujet à bien plus ennuyeux pour nous, la stupeur.
C’est un état de confusion, de sidération ou de déboussollement qui peut survenir lorsque le corps est soumis à un stress intense ou à un choc émotionnel. Elle peut être consécutive à une agression, un accident, un traumatisme ou tout autre événement stressant.
Voici comment se manifeste la stupeur :
- Incapacité à réagir :
La stupeur peut entraîner une incapacité à réagir de manière adéquate à la situation, que ce soit par inaction ou par des réactions inadaptées. - Diminution de la perception :
La stupeur peut entraîner une diminution de la perception de l'environnement et des événements qui se déroulent autour de soi. - Confusion mentale :
La stupeur peut provoquer de la confusion mentale et de la difficulté à se concentrer ou à raisonner de manière cohérente. - État de choc :
La stupeur peut se manifester sous forme d'un état de choc, qui se caractérise par une baisse de la pression artérielle, une pâleur, un frissonnement, une sueur froide, etc.
La stupeur est généralement temporaire et disparaît une fois la situation de stress terminée, mais dans notre votre se sera bien souvent trop tard… surtout si vous êtes seul.
« Si toutefois cela devait vous arriver à vous ou à une personne « entrainé » qui vous accompagne, une petite « claque » peut parfois servir de REBOOT et faire sortir la personne l'état de confusion. »
Voici quelques méthodes qui peuvent aider à sortir de l'état de stupeur :
- Prendre du recul :
Il peut être utile de s'éloigner de la situation de stress pour se calmer et reprendre ses esprits. - Respirer profondément :
La respiration profonde peut aider à se détendre et à se recentrer. - Se concentrer sur un objet ou une activité :
Se concentrer sur un objet ou une activité simple (comme regarder un paysage ou écouter de la musique) peut aider à se recentrer et à sortir de l'état de stupeur. - Parler de la situation :
Discuter de la situation de stress avec une personne de confiance peut aider à mettre les événements en perspective et à sortir de l'état de stupeur. - Se faire masser :
Le toucher peut avoir un effet apaisant et aider à se détendre. - Pratiquer une activité physique :
L'exercice physique peut aider à évacuer le stress et à se recentrer.
Il est important de noter que chaque personne réagit différemment à l'état de stupeur et que certaines méthodes peuvent être plus efficaces que d'autres. Il est donc recommandé de trouver la méthode qui convient le mieux à chacun et de consulter un professionnel de santé si l'état de stupeur persiste ou s’aggrave.
En résumé, la stupeur est un état de confusion, de sidération ou de déboussollement qui peut survenir lorsque le corps est soumis à un stress intense ou à un choc émotionnel. Elle peut entraîner une incapacité à réagir de manière adéquate, une diminution de la perception de l'environnement et de la confusion mentale.
Prendre une décision
La boucle OODA a été développée par le général américain John Boyd, théoricien de la guerre reconnu pour ses idées innovantes sur la manière dont les forces armées devraient s'adapter aux changements de leur environnement.
L'objectif de cette boucle est de permettre aux individus et aux organisations de prendre des décisions rapidement et de manière adaptée à la situation, tout en restant ouverts d'esprit et en s'appuyant sur des données objectives et rigoureuses. Elle peut être utilisée dans de nombreux contextes, tels que la stratégie militaire, la gestion de projets ou la résolution de conflits comme une agression.
Elle se compose de quatre étapes qui doivent être répétées de manière continue jusqu'à ce que le résultat souhaité soit atteint :
-
L’ Observation, qui consiste à collecter des informations sur l'environnement et les analyser de manière objective et rigoureuse.
- L’Orientation, qui consiste à déterminer les objectifs et les priorités à atteindre en fonction des informations recueillies.
- La Décision, qui consiste à prendre une décision en fonction des objectifs et des priorités définis.
- L’Action, qui consiste à mettre en œuvre la décision prise.
La boucle OODA peut être utilisée pour décrire le processus de prise de décision et d'action dans le cadre d'une situation d’agression.
Voici comment chacune des quatre étapes de la boucle OODA peut être appliquée dans ce contexte :
-
Observation :
Collecter des informations sur l'environnement et l'agresseur afin de comprendre les enjeux et les contraintes de la situation.S'il s'agit d'une agression verbale, il peut être utile de prêter attention aux mots utilisés, au ton et au langage corporel de l'agresseur.
S'il s'agit d'une agression physique, il peut être utile de noter les éléments de l'environnement qui pourraient être utilisés pour se défendre ou pour échapper à l’agresseur.
- Orientation :
Déterminer les objectifs et les priorités à atteindre en fonction des informations recueillies.
Dans le cas d'une agression, l'objectif principal pourrait être de se protéger soi-même et de protéger les autres personnes présentes. Il peut également être important de se poser la question de savoir si la situation peut être résolue de manière pacifique, ou si l'utilisation de la force est nécessaire. - Décision :
Prendre une décision en fonction des objectifs et des priorités définis.
Dans le cas d'une agression, cela peut signifier choisir entre différentes options de défense, telles que l'utilisation de la parole ou de la fuite, ou encore la mise en œuvre de techniques de défense à main nue ou avec arme. - Action :
Mettre en œuvre la décision prise.
Dans le cas d'une agression, cela peut signifier utiliser la technique de défense choisie pour se protéger et/ou protéger les autres personnes présentes. Il peut également être nécessaire de s'échapper de la zone d'agression et/ou de trouver de l’aide.
Une fois la première action effectuée que se soit un début de fuite, de repli stratégique, d’attaque avec prise d’initiative ou défensive, de prise de parole, etc… vous devez revenir au point numéro 1 et recommencer la boucle pour chaque nouvelle action, jusqu’à la résolution complète de la situation.
Effet tunnel
L'effet tunnel, est un phénomène qui peut survenir lors d'une situation de stress intense, comme une agression.
Il se manifeste par une hyper-concentration sur le défi ou la tâche à accomplir, et peut entraîner une diminution de la perception de l'environnement et des distractions extérieures.
Bien géré, cet état de concentration peut être bénéfique pour se recentrer sur les actions à mener et ignorer les distractions extérieures, comme la peur ou l'anxiété.
Cependant, il est important de ne pas se laisser trop emporter par l'effet tunnel et de rester attentif à son environnement. Si l'effet tunnel est mal géré, il peut entraîner une baisse de la perception des signaux d'alerte ou des opportunités de fuite, ce qui peut être dangereux dans une situation d’agression.
Voici quelques conseils pour gérer l'effet tunnel :
- Respirer de manière contrôlée :
La respiration est un moyen efficace de calmer le système nerveux et de réguler les émotions. En respirant de manière contrôlée, vous pouvez réduire votre niveau de stress et rester concentré sur les actions à mener. - Garder une bonne posture :
Une bonne posture peut avoir un effet positif sur votre niveau de confiance et de calme. En maintenant une position droite et stable, vous pourrez mieux gérer votre stress et votre anxiété. - Se concentrer sur les sensations :
En se concentrant sur les sensations de son corps (par exemple, la respiration, la tension musculaire, la sensation de chaleur), on peut mieux se recentrer sur l'instant présent et éviter de se laisser emporter par les émotions négatives. - S'entraîner régulièrement :
L'entraînement régulier peut aider à développer une meilleure gestion du stress et de l'anxiété, et à mieux gérer l'effet tunnel lors d'une situation de crise. - Éviter de trop se focaliser sur l'adversaire :
Bien que l'effet tunnel puisse être utile pour se concentrer sur l'adversaire, il est important de ne pas trop se focaliser sur lui et de rester attentif à son environnement. Cela peut vous aider à repérer les opportunités de fuite ou de défense.
En résumé, pour gérer l'effet tunnel lors d'une agression, il est important de rester calme et concentré sur les actions à mener, tout en restant attentif à son environnement et à ses sensations. L'entraînement régulier peut également être un moyen efficace de développer ces compétences.
CHAPITRE V : SAVOIR UTILISER LE STRESS
L'ultime secret
Travailler sous stress
Le travail sous stress peut être utile pour l'apprentissage de techniques de défense et pour leur perfectionnement au niveau neuronal, car il permet de simuler des conditions de stress similaires à celles que vous pourriez rencontrer dans une situation réelle d'agression.
En s'entraînant sous stress, vous pouvez développer votre capacité à utiliser efficacement vos techniques de défense dans des conditions de stress et à maintenir votre calme et votre concentration malgré l'adrénaline et les émotions fortes. Cela peut être particulièrement utile si vous êtes confronté à des situations d'agression imprévues et imprévisibles.
Le travail sous stress consiste à s'entraîner dans des conditions qui simulent un stress réel, par exemple en utilisant des plastrons et casques ou en faisant travailler les élèves sous une pression temporelle limitée. Cela permet de développer la capacité du cerveau à gérer les émotions et à utiliser de manière efficace les techniques de défense apprises, même dans des situations de stress.
Il est important de noter que le travail sous stress doit être encadré et réalisé de manière sécurisée, avec des partenaires d'entraînement expérimentés et des équipements de protection adéquats. Il ne faut pas prendre de risques inutiles et il faut respecter les limites de chacun.
Faire monter progressivement le stress
- Commencer par des situations d'entraînement moins stressantes :
Débutez par des situations simple et augmenter le niveau de stress au fil de l’apprentissage. Vous pouvez commencer par des situations où vous êtes seul contre un partenaire d'entraînement et augmenter progressivement le nombre de partenaires ou la violence des attaques. - Varier les situations d'entraînement :
En variant les situations d'entraînement, vous pouvez simuler des conditions de stress différentes et aider vos élèves à s'adapter à des conditions variées. Par exemple, vous pouvez vous entraîner en intérieur ou en extérieur, sur différents types de sols, avec ou sans équipement de protection, etc. - Ajouter des éléments imprévus :
Vous pouvez ajouter des éléments imprévus dans les situations d'entraînement pour simuler des conditions de stress similaires à celles rencontrées dans des situations réelles d'agression. Par exemple, vous pouvez utiliser des accessoires inattendus ou changer les règles de l'entraînement sans prévenir vos élèves. - Encourager la concentration et la réactivité :
En encourageant vos élèves à rester concentrés et réactifs pendant les situations d'entraînement, vous pouvez augmenter leur niveau de stress et les aider à développer leur capacité à maintenir leur calme et leur concentration malgré l'adrénaline et les émotions.
Les scénarios d’entraînement
Les scénarios d'entraînement sont des exercices qui consistent à simuler des situations de stress ou de danger dans lesquelles il faut utiliser des techniques de défense. Ils permettent de mettre en pratique les techniques apprises et de s'entraîner à réagir de manière efficace et adaptée dans des situations de crise.
Voici quelques exemples de scénarios d'entraînement qui peuvent être utilisés pour travailler une technique de défense sous stress :
- Simuler une agression physique :
Dans ce scénario, l'agresseur simule une attaque physique, par exemple en essayant de saisir ou de frapper la personne qui se défend. La personne qui se défend doit utiliser une technique de défense appropriée pour neutraliser l'agression et s’échapper. - Simuler une agression verbale :
Dans ce scénario, l'agresseur utilise des mots pour intimider ou provoquer la personne qui se défend. La personne qui se défend doit utiliser une technique de défense verbale pour neutraliser l'agression et s’échapper. - Simuler une agression psychologique :
Dans ce scénario, l'agresseur utilise des stratégies psychologiques pour déstabiliser ou perturber la personne qui se défend. La personne qui se défend doit utiliser une technique de défense psychologique pour neutraliser l'agression et s’échapper.
Il est important de noter que les scénarios d'entraînement doivent être menés de manière contrôlée et sécurisée, et que les participants doivent être informés et préparés à l'avance. Il est également recommandé de travailler avec un professionnel expérimenté pour s'assurer que les scénarios sont menés de manière sûre et adaptée.
CHAPITRE VI : PÉDAGOGIE
Comment appliquer tout ça
Pédagogie Inductive
L'approche pédagogique inductive consiste à partir de l'observation et de l'expérience pour déduire des lois générales ou des principes.
Elle peut être utilisée dans l'enseignement du krav-maga et des techniques de self-défense en permettant aux élèves de découvrir par eux-mêmes les concepts et les techniques de base, et de les mettre en pratique de manière concrète et immédiate.
Voici quelques exemples de façon de mettre en place une pédagogie inductive dans le cadre de l'apprentissage du krav-maga :
- Proposer des exemples concrets :
Pour aider vos élèves à comprendre un concept ou une technique, vous pouvez leur proposer des exemples concrets et réalistes. Par exemple, vous pouvez leur montrer des vidéos de situations d'agression réelles et leur demander de décrire les techniques utilisées pour se défendre, ou vous pouvez leur montrer des photos de situations d'agression et leur demander de les analyser et de proposer une stratégie de défense. - Encourager les élèves à réfléchir et à trouver des solutions :
Plutôt que de leur donner directement les réponses, encouragez vos élèves à réfléchir et à trouver des solutions par eux-mêmes. Par exemple, vous pouvez leur poser des questions ouvertes pour les inciter à réfléchir à des situations d'agression et à trouver des solutions adaptées, ou vous pouvez leur donner des exercices pratiques dans lesquels ils devront mettre en pratique les techniques qu'ils ont apprises. - Favoriser l'apprentissage par l'erreur :
Il est normal que vos élèves fassent des erreurs lors de l'apprentissage des techniques de self-défense. Plutôt que de les punir ou de les critiquer, encouragez-les à apprendre de leurs erreurs et à les corriger. Cela les aidera à progresser de manière plus efficace et à développer leur confiance en leurs capacités. - Mettre en place des scénarios de self-défense :
Pour rendre l'apprentissage plus concret et plus immersif, vous pouvez mettre en place des scénarios de self-défense dans lesquels vos élèves devront mettre en pratique les techniques qu'ils ont apprises. Cela peut être sous forme de jeux de rôle, de simulations ou de scénarios "en direct", en utilisant des protections et des équipements de sécurité adaptés.
Accoutumance aux scénarios
L'effet d'accoutumance aux scénarios fait référence au fait que, lorsqu'on s'entraîne régulièrement à des scénarios d'entraînement, on peut devenir plus habitué à ces situations et moins sensible au stress qu'elles peuvent générer.
Cet effet peut être bénéfique dans la mesure où il peut permettre à la personne qui s'entraîne de mieux gérer son stress et de réagir de manière plus efficace et adaptée dans des situations de crise.
Cependant, l'effet d'accoutumance aux scénarios peut également présenter des risques, notamment si la personne qui s'entraîne devient trop confiante et moins attentive aux dangers potentiels.
Il est donc important de s'entraîner de manière responsable et de rester vigilant et attentif, même lorsqu'on est habitué aux scénarios d’entraînement.
Il est également recommandé de varier régulièrement les scénarios d'entraînement pour éviter de devenir trop accoutumé à des situations particulières.
Lutter contre l'effet d’accoutumance
Quelques conseils pour lutter contre cet effet.
- Varier les scénarios d’entraînement
Il est important de varier régulièrement les scénarios d'entraînement pour éviter de devenir trop habitué à des situations particulières. Cela permet de maintenir l'attention et de rester vigilant face à de nouvelles situations.
- Garder un esprit critique
Il est important de rester conscient de ses propres limites et de ne pas devenir trop confiant. Garder un esprit critique et être capable de remettre en question ses propres croyances et convictions peut aider à maintenir une attitude de vigilance et de réceptivité face aux nouvelles situations. - Se remettre en question régulièrement
Il est important de se remettre en question régulièrement et de se poser des questions sur ses propres compétences et sur la manière dont on réagit dans les scénarios d'entraînement. Cela peut aider à maintenir une attitude de vigilance et de réceptivité face aux nouvelles situations. - Entraîner avec des partenaires différents
Il est bénéfique de s'entraîner avec des partenaires différents, afin de varier les situations et de ne pas devenir trop habitué à un seul partenaire ou à un seul type de scénario. - S'entraîner avec des professionnels expérimentés
Il est recommandé de s'entraîner avec des professionnels expérimentés qui peuvent aider à maintenir une attitude de vigilance et de réceptivité face aux nouvelles situations, et qui peuvent adapter les scénarios d'entraînement en fonction des progrès et des besoins de chaque personne.
Le flow
Le flow est un état d'hyperconcentration et de plaisir dans lequel les individus sont totalement absorbés par une activité et oublient leur environnement extérieur. Cet état est souvent associé à une haute performance et à un sentiment de bien-être.
Le flow peut être un outil intéressant pour l'apprentissage technique, car il permet de se concentrer pleinement sur l'activité en cours et de développer ses compétences de manière efficace.
Cependant, le flow est difficile à atteindre et à maintenir et nécessite souvent des conditions particulières, telles que des tâches exigeantes mais pas trop difficiles, un environnement adapté et une certaine autonomie dans la réalisation de l'activité.
Il est donc important de ne pas se fier uniquement au flow pour l'apprentissage technique et de travailler de manière régulière et progressive pour développer ses compétences. En même temps, il peut être utile de chercher à atteindre l'état de flow de manière à optimiser votre apprentissage et votre performance.
Atteindre le flow
Il n'existe pas de recette miracle pour parvenir à l'état de flow, car cet état dépend de nombreux facteurs individuels et contextuels. Cependant, voici quelques éléments qui peuvent vous aider à atteindre l'état de flow :
- Trouvez une activité qui vous passionne :
Pour atteindre l'état de flow, il est important de trouver une activité qui vous passionne et qui vous motive à vous investir pleinement. - Trouvez un équilibre entre challenge et compétences :
Pour atteindre l'état de flow, il est important de trouver un équilibre entre le challenge de la tâche et vos compétences. Si le challenge est trop grand par rapport à vos compétences, vous risquez de vous décourager et de perdre votre concentration ; si le challenge est trop petit par rapport à vos compétences, vous risquez de vous ennuyer. - Créez un environnement adapté :
Pour atteindre l'état de flow, il est important de créer un environnement qui vous permet de vous concentrer pleinement sur l'activité en cours. Cela peut passer par la suppression de distractions, l'optimisation de votre espace de travail ou encore la création d'une ambiance de travail propice et agréable.
S.M.A.R.T
Nous avons plus de chances d’atteindre un objectif s’il est SMART (intelligent en anglais).
Cet outil vous permettra de trouver le bon équilibre entre challenge et compétences afin de maximiser vos chance d’atteindre le flow.
- SPÉCIFIQUE ET SIMPLE
La complexité ralentit l’action. Votre objectif doit être personnel, simple et clair. Votre objectif doit également être légitime aux yeux de votre « tribu », « groupe », « école »… - MESURABLE
Pour réaliser un objectif, la définition d’un seuil est nécessaire afin de savoir quel est le niveau à atteindre. Vous devez pouvoir mesurer votre progression. - ACCEPTABLE, ATTEIGNABLE ET AMBITIEUX
Un objectif acceptable est un objectif suffisamment grand et ambitieux pour qu’il représente un défi et qu’il soit motivant. - RÉALISTE
Votre objectif doit être atteignable et donc raisonnable afin d'éviter au mieux l’abandon au fur et à mesure de votre progression. - TEMPORELLEMENT DÉFINI
Une date butoir avec, éventuellement, des dates intermédiaires. L’objectif doit être clairement défini dans le temps par des termes précis comme «d’ici 3 mois» et non pas par des termes flous comme «le plus rapidement possible».